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Les actions
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Discussion avec les élèves de l’école Maitreya à Bodhgaya, Inde


Il s’agit d’inciter les nouvelles générations des pays émergents à prendre de bonnes initiatives pour l’avenir comme réduire leurs déchets, préserver l’eau, ne pas surexploiter les ressources de la planète... Mais attention, la façon dont on le dit importe plus que ce que l’on dit ! Nous commencerons donc par évaluer leurs préoccupations quotidiennes avant d’introduire les problèmes d’environnement d’abord à l’échelle locale puis de la planète. Il ne faut surtout pas oublier que les principaux pollueurs sont les pays développés et tomber dans un discours moralisateur du genre : « Nous allons vous montrer comment il faut faire ! ». Au contraire, nous ferons une autocritique du mode de développement occidental en essayant de les convaincre qu’il faut choisir une autre voie de développement durable pour l’avenir et que c’est possible de le faire : «  Voilà comment les gens dans votre pays réussissent à le faire ! ».

Les lycées français dans les grandes villes sont une des cibles du projet. Les autres écoles visitées seront choisies au cours du voyage. Différents supports pédagogiques peuvent être envisagés : questionnaire, représentation théâtrale, diaporama sur le changement climatique, sur la pollution dans les pays développés, sur la vie dans les grandes villes d’Europe, lecture de nos articles sur les acteurs locaux du développement durable, visite du site Internet, distribution de plaquettes du projet traduites dans la langue locale…, selon le public et le matériel disponible. Le contexte doit être ludique et favorable à la communication. Nous nous exprimerons en français ou en anglais, avec si nécessaire la collaboration d’un professeur local pour la traduction.

Il s’agit d’abord de faire un état des lieux des régions sensibles en Asie : les côtes surpeuplées, les mégalopoles polluées, les zones naturelles protégées… en présentant pour chaque pays la complexité des enjeux ainsi que les politiques mises en place au niveau énergétique, gestion de l’eau et protection de la biodiversité. Nous insisterons en particulier sur les acteurs locaux du développement durable. Ici ou là, despersonnes, des entreprises, des organisations (ONG) se battent avec des moyens parfois faibles pour imposer d’autres voies de développement plus respectueuses de l’homme et de l’environnement. En rassemblant des témoignages, des interviews sur ces actions positives en matière de développement durable dans les pays traversés, nous mettrons en avant leurs initiatives : « Montrez-nous comment il faut faire en matière de développement durable ! ».

Les questions porteront sur l’action mise en place, son impact sur le tissu économique local, les difficultés rencontrées et les projets pour l’avenir. Les articles de presse seront proposés à des magazines et des revues diffusées dans les pays du Nord. En quelque sorte, ce sont les pays en voie de développement qui donneront l’exemple aux pays développés.

Il sera possible de suivre notre voyage grâce aux nouvelles intégrées régulièrement sur le site Internet. Elles apparaîtront directement sur la page d’accueil avec les actualités de l’association et vos articles les plus récents. L’ensemble des articles du projet constitue la rubrique « Carnet de route » qui racontera notre aventure vélocipédique, nos rencontres et leurs témoignages du développement durable : compte-rendu de visites d’écoles, interviews des acteurs locaux du développement durable. Dans un souci d’interactivité, chaque article pourra se prolonger en questions, discussions ou débat. Les photos alimenteront la rubrique « Galerie de photos ». Il sera possible de nous envoyer des emails en cliquant sur la rubrique « Contacts ».


Les établissements scolaires impliqués sont pour l’instant le lycée Les Bruyères (Sotteville-lès-Rouen), l’école Ampère (St-Etienne du Rouvray) et le lycée Jean Cocteau (Miramas). Des contacts ont également été établis avec les 61 « Etablissements du Développement Durable » (écoles, collèges et lycées) de l’académie de Rouen.

A partir de septembre prochain, les enseignants volontaires suivront régulièrement notre projet avec leurs élèves grâce à une correspondance interactive par Internet. A travers les questions posées, doit s’établir un dialogue entre les élèves français, les populations asiatiques et nous. Les plus âgés pourront écrire leurs propres articles en utilisant un compte rédacteur. Après avoir été validé par leur professeur puis l’un des administrateurs du site, les articles seront publiés dans la rubrique « Vos articles ». Il est souhaitable que différentes matières soient impliquées dans un souci d’interdisciplinarité : Histoire-Géo, Sciences, Français ainsi que les Langues Vivantes (le site est multilingue). Au lycée Les Bruyères, un atelier de traduction sera mis en place par Santiago GÓMEZ, président de l’association « En selle pour le déVELOppement durable » et professeur d’espagnol.

Dans le but d’impliquer les élèves également dans des actes en faveur du développement durable, l’association met à leur disposition une dizaine de vélos tout équipés ainsi que du matériel de sécurité (casques, gants, trousse de secours) et de réparation (couteau multifonction, pompe à vélo, rustines, chambre à air). Des sorties vélo à la journée ou d’autres manifestations seront encadrées par les membres actifs de l’association et pourront être couplées avec un apprentissage de la sécurité routière ou une découverte du milieu naturel (campagne, forêt, parc...). L’assurance MAIF « Activités Sportives » et « Assurance des biens » permettra de couvrir tous les risques liés à ce genre d’activités.


Au cours du voyage, nous aurons recueilli ou filmé de nombreuses photos et séquences qui seront triées et montées en diaporamas, posters, reportages et/ou clips vidéo. Les thèmes abordés se préciseront ou surgiront selon les rencontres et les anecdotes inhérentes au voyage : la splendeur de la nature à préserver, les réactions des habitants face aux voyageurs à vélo, les moyens de transports, le développement durable en Asie….

La richesse des supports documentaires nous permettra d’organiser des manifestations pour présenter le bilan de notre projet. Différentes approches didactiques pourront également être étudiées selon les publics (adultes, enfants, initiés ou non) et les lieux (écoles, associations, …). Etant donné notre diversité linguistique, ces manifestations pourront être organisées en France, en Angleterre, ou en Pologne.



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